2007
Cette année 2007 sera la première année marquant ce que j’ose appeler le début de « la Restauration ».
A partir de maintenant, le simple visiteur non passionné est prié de sauter à l’année 2011 :
Rien ne l’intéressera dans 2007-2008-2009
Les 3 années à venir ne seront qu’une longue descente du moral
… au fur et à mesure des mauvaises découvertes
Décapage du goudron (d’origine celui-là !) au … décapant : masque anti-vapeur obligatoire.
En fait la tôle est saine. Enfin, elle paraît saine :
Un seul moyen de le savoir !
Je crois que je peux dire une de mes 200 brosses (~) que j’ai utilisées. LeroyM est très content de moi !
Les outils souffrant beaucoup montrent vite leurs limites
De plus, travailler dans le coffre = trop petit
Travailler dessous = trop petit
Entre les deux ? Une feuille de tôle pourrie …
Solution ?
On y va ! Même pas peur !!
C’est de la chirurgie « à la hache ». J’en conviens.
Vous vous rappelez de mes plaques rajoutées en fond de coffre ?
Ben voilà ce que cela signifie !!
Ne vous laissez pas abuser par ces images !!!
C’est une technique de la NASA, très sophistiquée, dite « soudage par la rouille » entre les pièces.
Tout se déchire comme du papier (enfin, du papier un peu costaud !)
Un de nous deux était de trop !!
Comme je n’avais pas l’intention de maigrir pour rentrer dans le coffre ….
Le dessous, manifestement d’origine, n’est pas si abimé que cela.
Le réservoir plaqué contre lui l’a protégé … malgré l’absence de goudron J
Lequel est le plus lourd ? le Neuf ? le Vieux ? (Attention : Trick-Question !)
On récupère ce qu’on peut ! (le moins pourri)
Voyons ce que cela donne en matière d’accès à la Zone de Travail :
En voilà un espace de travail qu’il est beau !?!
Tant que je ne roule pas … j’ai le plus grand coffre de Camaro existant au monde !
C’est fou ce que je peux mettre de valises là-dedans !
Faisons le tour du proprio :
Là, j’ai peu m….. en enlevant les rails de soutien réservoir. Mais la tôle fait 2mm. Le combat fut rude.
Très rude. Je crois même que quelques jurons ont fusé …
La voie est libre : Alors on passe à la vitesse supérieure : SABLAGE !
La tôle est saine dessous. Tant mieux !! … Ca repose !!! J
Génial pour les recoins !
Le goudron résiste trop bien au sablage = sale boulot pour l’enlever.
Trace de tire-clous de carrossier : l’aile a dû taper. Les soupçons se confirment.
Mais voilà : il y a un hic. Impossible d’accéder à certaines zones sous la caisse …
Que Faire ?
Un grand merci à Arnaud qui a fait passer la Restauration à l’étape suivante !!
En VIRANT l’ESSIEU ARRIERE :
Il y a laissé un paquet de lames !
Quand le pas de vis est f….. faut pas hésiter !
Voilà la bête !
Poids ? Au jugé = 150 kg mini (avec les lames)
VaVaVoum pour sabler maintenant !
Tout est accessible !
Le principe de cette première étape de restauration= s’arrêter à la banquette arrière. Parfait !
Maintenant … y a ka.
L’attache avant des lames de suspension.
Rouillée ? Nan ! Les 3mm de tôle à peine entamés … fera encore 40 ans !
Maintenant … on reprend le (sale) boulot :
Deux techniques pour le goudron : 1 – Tournevis + GROSSE patience
(Les bras fatiguent vite en l’air)
2 - Sablage = Très très long :
Le goudron résiste trop bien au sablage : c’est vraiment très long.
Dans les deux méthodes, et malgré une cagoule intégrale « sableur » … vous prenez tout dans la g….
Aile arrière gauche : ça promet !
Faut virer tout ce qu’il y a au fond. Tout au fond !
A nouveau tôles froissées. L’hypothèse d’un carton sur l’aile gauche se vérifie.
A mon avis, c’est aussi la cause de la rouille qui a percé si joliment le garde-boue.
Et voili-voilou : ne vous y trompez pas : il y a des heures de boulot pour faire ce que vous voyez au fond !
Raison : le pistolet de sablage est trop court ou travaille parallèle à la tôle!
Ca fait peur ?
Allez, on ouvre la boîte de conserve ?
THE Désastre dans toute sa splendeur !!
Vous ne voyez pas bien ?
On s’approche ?
YYeeesssss !!
Incroyable !!
On voit la tôle d’origine (40 ans en 2011) puis une sur-tôle
soudée par un sagouin
Je pense qu’à l’origine de cette merdouille , les tôles soudées n’étaient pas jointes et surtout le traitement anti-rouille ne devait pas avoir été inventé J J !
Même nettoyé à l’acide … ça fait encore peur !
Faut découper jusqu’à la tôle saine … loin à droite !
Deux ans plus tard, je déciderai de trancher dans le vif pour changer … Tout.
Mais c’est une autre histoire.
Le câble de frein à pied a dû être sectionné … pouvait pas le dévisser !
PAS-GLOP !
On commence à avoir l’habitude …
NON Je n’ai pas dit que c’est supportable ! C’est juste un peu … lassant (Grrrrrr !)
Enfin on arrive au bout !!
L’année 2007 fut déprimante pour une raison simple :
Voilà à quoi ressemble un « mauvais chantier » pour travailler dans de … mauvaises conditions !
La tenue évoluera rapidement vers une vraie cagoule de sablage !
A chaque fois : même topo :
Retirer l’essieu – mettre tous les outils dessous (moi aussi !) - refermer
– sabler (pas plus de deux heures : épuisant) –
Ressortir le bazar – ramasser le sable – remettre l’essieu
J’oubliais aussi : filtrer les 5 seaux de sable 2 ou 3 fois pour le débarrasser de la poussière.
Ceci entre chaque séance de sablage.
Pour que vous compreniez bien quand je parle de nettoyage:
LA Vraie Restauration commençait, et chaque découverte sous le goudron révélait l’étendue du désastre.
Appeler un plateau et envoyer le tout à la déchetterie ?
puis prendre une bonne biture pour oublier ?
Nan !!
Comme j’avais investi dans les outils (compresseur, etc …) … fallait bien amortir !
J’ai décidé de continuer.
Rendez-vous en 2008